
Charte de valeur
Non-jugement
Je m’abstiens de jugement tant sur les personnes qui viennent me consulter que sur les personnes les entourant (enfants, conjoint·es, parents, collègues…). J’accueille les situations et apporte écoute et bienveillance.
L’empathie et l’accueil des émotions
Les émotions sont des réactions naturelles et adaptatives saines. J’encourage chacun·e à éprouver et exprimer ses émotions, ce qui libère les tensions.J’accompagne également chacun·e à différencier les émotions naturelles des réactions émotionnelles parasites (disproportionnées ou inadaptées au contexte par exemple).
La théorie de l’attachement
L’humain est un être social et l’attachement est un besoin primaire. Les pratiques de maternage et paternage de proximité sont naturelles. L’enfant a besoin de trouver sécurité et protection auprès d’une ou plusieurs figures d’attachement.
La parentalité « positive »
Les comportements des enfants jugés inadéquats ou disproportionnés ne sont ni des caprices ni des provocations mais des symptômes ou conséquences de besoins non satisfaits notamment d’attachement et de liberté. Le comportement problématique est une tentative de solution dans le contexte du moment.
La non-violence
Les mains adultes sont là pour soutenir, protéger, aider, caresser, non pour frapper. Il est possible d’accompagner un enfant dans la vie sans gifle, ni tape, ni fessée, ni insulte, ni aucun châtiment corporel ou violence verbale. Punitions, cris, menaces, jugements, dévalorisations, tout ce qui fait peur ou honte à l’enfant le blesse en profondeur. S’il arrive à un parent excédé d’y recourir, c’est par épuisement et/ou automatisme acquis dans sa propre histoire.
Enfin, la sexualité de l’enfant a besoin d’être protégée des désirs des adultes.

Code de déontologie
Il sert :
– à protéger les clients contre les abus,
– de règles de conduite aux coachs,
– de références en cas de plainte.
Missions
La coach parentale accepte les missions pour lesquelles elle se sait compétente et elle connaît ses limites. Elle dirige la famille ou le·la professionnel·le vers un·e autre coach, psychothérapeute, psychopraticien·ne, psychologue ou autre professionnel·le de santé, s’il s’avère que la demande ou la problématique dépasse le cadre de son savoir ou de ses compétences actuelles.
Objectifs
La coach parentale accompagne ses client·es (parents, familles, professionnel·les) vers la résolution des problèmes pour lesquels iels consultent. Elle établit avec elleux des objectifs de travail et s’assure de répondre à leur demande. Elle mène des évaluations régulières en termes d’atteinte d’objectifs.
Cadre
Dès la première séance, la coach parentale précise les conditions de travail : durée des séances, conditions financières, le secret professionnel, conditions d’annulation ou d’arrêt.
Compétence professionnelle et perfectionnement
La coach parentale s’engage à maintenir son niveau de qualification, à mettre à jour ses connaissances, à être tenue informée des découvertes les plus récentes.
Supervision
La coach parentale s’engage à être supervisée régulièrement. Les séances filmées ou enregistrées le sont dans l’unique but de supervision et de perfectionnement. Les enregistrements sont protégés par le secret professionnel. Ils ne peuvent être visionnés ou auditionnés, que par la coach elle-même.
Secret professionnel
La coach parentale respecte le secret professionnel concernant tout ce qui lui est confié dans l’exercice de sa profession. Ce secret professionnel est étendu aux superviseur·euses qui sont également tenu·es au secret professionnel. Elle ne divulgue pas l’identité des familles qui la consultent.
Respect de la personne
La coach parentale respecte le·s client·es, leurs valeurs et leur intégrité ainsi que les besoins et les capacités des enfants. Elle est responsable de la relation qu’il établit avec chaque membre de la famille. Elle s’abstient de donner son avis voire d’orienter de quelque manière que ce soit les décisions du ou des client·es quant à leur vie (travail, couple, famille, santé…).
Relations avec d’autres professionnel·les
La coach parentale travaille en coopération avec les professions de santé et de la relation d’aide (psychothérapeute, psychologue, psychopraticien·ne, pédopsychiatre, médecin généraliste, ostéopathe…) ou d’éducation (enseignant·es, assistant·es maternel·les, …) dans l’intérêt de ses clients. Elle est tenue au devoir de réserve et s’abstient de tout commentaire sur les autres praticien·nes.
Manquements et infractions aux règles de déontologie
Toute forme d’abus représente une infraction aux directives déontologiques spécifiques concernant la profession. Compte tenu des conditions particulières de confiance et de dépendance qui caractérisent la relation d’écoute et d’accompagnement empathique, l’entière responsabilité des abus incombe à la coach parentale.
Tout agissement irresponsable dans le cadre de la relation de confiance et de dépendance créée par la relation d’écoute constitue une faute professionnelle grave.